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Vivre à Saint-Maur
Bonjour Alexandre !
Eh bien, ça fait vingt ans que j’ai repris l’activité. Le magasin existait déjà, donc au total, il doit avoir trente à trente-cinq ans d’existence.
Exactement. Les marques étaient déjà là, comme Max Mara. C’était déjà un positionnement haut de gamme. Moi, j’ai simplement poursuivi cette continuité.
Oui, avec le groupe Max Mara, notamment la ligne Weekend et d’autres comme Marella ou Studio. C’est une maison familiale italienne, qui existe depuis 74 ans. Un vrai groupe solide, mais qui garde un esprit artisanal, une recherche de qualité et de dextérité dans le travail.
Oui, par exemple Herno, spécialisée dans les vêtements de pluie et les doudounes. C’est aussi une maison italienne, avec soixante-dix ans d’existence. Et puis Alude, une marque allemande de cachemires, tenue par des femmes. Ce sont des gens formidables qui ont même une “clinique du pull” : si un pull a un vrai souci, on l’envoie là-bas pour réparation, gratuitement.
Je dirais milieu à haut de gamme. Par exemple, un jean est autour de 170 €, un t-shirt Bianca à 60 €, un manteau Max Mara à 700 €, et certaines pièces Herno vont jusqu’à 1 050 €. Mais la qualité est cohérente avec la fabrication, les tissus et l’histoire des marques.
Oui, c’est essentiel. Les retouches sont offertes hors période de soldes, je conseille même mes clientes sur le pressing à utiliser pour préserver leurs vêtements. Je ne vends pas en volume, je m’intéresse à chaque cliente, à son mode de vie, à son âge, à ses besoins. On ne s’habille pas pareil quand on travaille ou quand on est retraitée.
Exactement. Et j’accompagne aussi des femmes en situation de handicap. La boutique est accessible PMR, avec une rampe, et j’aide personnellement les clientes en cabine si besoin. C’est une question de respect et de bienveillance.
Oui ! Depuis un an et demi, je fabrique mes propres jeans. C’est un retour aux sources : mes parents étaient confectionneurs. Je travaille avec une usine française à Bressuire, près d’Angers, qui emploie des personnes en situation de handicap. Les tissus sont vosgiens, et j’essaie de minimiser l’impact environnemental.
Oui, elle s’appelle EB, pour Edwige Bracard, mon nom de jeune fille. C’est aussi un hommage à mon père. Ce sont des jeans solides, élégants, avec de vraies poches, du coton élastane, un esprit à l’ancienne façon Levi’s 501, mais repensé pour les femmes d’aujourd’hui.
Merci ! J’aime aller au fond des choses, comprendre comment les produits sont faits, et surtout, faire plaisir à mes clientes.
Merci à toi, Alexandre !
